Monday, March 08, 2021

Monument de la Francophonie d'Ottawa, rue Donald

Le Monument de la Francophonie d'Ottawa—The Ottawa Francophone Monument on Donald Street stands on the north side of the street between Paul-Émile-Lamarche Avenue and Frances Street.





cforp
Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques

Franco-Ontarian Centre for Educational Resources




Monument de la francophonie d'Ottawa, devoilé le 5 septembre 2007
Bèrnard Grandmaître, président d'honneur, Monuments de la francophonie d'Ottawa
Jean-Luc Bèrnard, président, Centre franco-ontarien de ressources pegagogiques
Projet réalisé par le District Numéro 1 du Richelieu International

Fondée à Ottawa en 1944, la Société Richelieu devient en 1955 le Richelieu International qui regroupe 275 clubs de service répartis dans sept districts et une douzaine de pays francophones. Voué à l'épanouissement de ses membres et à la promotion de la francophonie, il mène des actions socio-culturelles et humanitaires surtout axées sur la jeunesse. Le 20 clubs du District Numéro 1 couvrent la ville d'Ottawa, l'Est ontarien et l'Outaouais.

Fondé en 1974, le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques est au service de l'éducation en lanque française en Ontario et au Canada. Veritable centre multiservices, il offre un eventail diversifié de ressources et de services destinés à soutenir les écoles, les conseils scolaires, divers organismes et le grand public : édition et diffusion de ressources pédagoguiques apprentissage électronique, formation et Librairie du Centre.


Ottawa Francophone Monument, unveiled September 5, 2007
Bèrnard Grandmaître, Honorary President, Monuments de la francophonie d'Ottawa
Jean-Luc Bèrnard, President, Centre franco-ontarien de ressources pegagogiques
Project realized by the District Number 1 of Richelieu International

Founded in Ottawa in 1944, la Société Richelieu became in 1955 le Richelieu International, which includes 275 service clubs spread over seven districts and a dozen francophone countries. Dedicated to the development of its members and to the promotion of Francophonie, it carries out socio-cultural and humanitarian actions especially focused on youth. The 20 clubs in District 1 cover the city of Ottawa, Eastern Ontario and the Outaouais.

Founded in 1974, le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (the Franco-Ontarian Educational Resource Centre) services French-language education in Ontario and Canada. A true multi-service centre, it offers a diverse range of resources and services to support schools, school boards, various organizations and the general public: publishing and distributing, e-learning, training and the Centre's Bookstore.



Le drapeau franco-ontarien
Hissé pour la première fois en 1975, le drapeau franco-ontarien comporte deux parties : celle de gauche arbore une fleur de lys blanche (symbole de la francophonei mondiale), sur fond vert, et celle de droite une fleur de trille verte (emblème floral de l'Ontario), sur fond blanc. En 2001 le gouvernement provincial a reconnu de drapeau en tant qu'emblème officiel de la communauté francophone de l'Ontario.

The Franco-Ontarian flag
Unfurled for the first time in 1975, the Franco-Ontarian flag consists of two parts: the left one is green with a white lily (symbol of 'La Francophonie'), whereas the right one is white with a green trillium (floral emblem of Ontario). In 2001, the provincial government recognized this flag as the official emblem of the French-speaking community in Ontario.



La communauté francophone dans son ensemble et ses réalisations

Les Canadiens français occupent une place de choix dans la vallée de l’Outaouais depuis les fondations de Wrightstown en 1800, et de Bytown en 1826. Ce sont des colons venus pour la plupart de la province du Québec et ils travaillaient à la construction du canal Rideau (1825-1832) dans les chantiers et à l’exploitation des ressources forestières. D’une petite ville industrielle, Ottawa s’est transformé en capitale d’un nouveau pays où les francophones ont laissé leur marque dans l’histoire : fondation de la première école bilingue (1845) et du premier hôpital général (1848) par les Soeurs de la Charité d’Ottawa, érection du diocèse catholique et fondation par les pères Oblats du premier collège (1848) qui deviendra l’Université d’Ottawa, fondation des paroisses, et ouverture d’écoles, de collèges et de pensionnats. Des institutions ont préservé la langue et la culture française : l’Institut canadien-français, la Société Saint-Jean-Baptiste, l’ACFO d’Ottawa, le journal Le Droit, les clubs Richelieu, le Festival franco-ontarien et La Nouvelle Scène. Les francophones ont obtenu successivement l’établissement d’écoles secondaires publiques de langue française (1968), le parachèvement des écoles catholiques (1984), La Cité collégiale (1990) et la gestion de leurs conseils scolaires (1998).

The Francophone community as a whole and its achievements

French Canadians occupy a prominent place in the Ottawa Valley from the foundations of Wrightstown in 1800, and Bytown in 1826. They were settlers mostly from the province of Quebec and they worked on the construction of the Rideau Canal (1825-1832) in building sites and the exploitation of forest resources. From a small industrial city, Ottawa has become the capital of a new country where Francophones have left their mark in history: the founding of the first bilingual school (1845) and the first general hospital (1848) by Sisters of Charity of Ottawa, erection of the Catholic Diocese and founding by the Oblate Fathers of the first college (1848) to become the University of Ottawa, foundation of parishes, and opening of schools, colleges and boarding schools. Institutions have preserved the French language and culture: the Institut français-français, the Société Saint-Jean-Baptiste, the ACFO Ottawa, the newspaper Le Droit, the clubs Richelieu, the Franco-Ontarian Festival and La Nouvelle Scène. Francophones successively obtained the establishment of public French-language secondary schools (1968), the completion of Catholic schools (1984), La Cité collégiale (1990) and the management of their school boards (1998).




La jeunesse

Les mouvements de jeunesse et d’action catholique ont été nombreux à Ottawa et les organismes se sont succédé au fil des ans : l’Association catholique de la jeunesse canadienne (ACJC), le mouvement scout de langue française (1re Notre-Dame d’Ottawa) et toutes ses branches (les louveteaux, les éclaireurs, les pionniers, les jeannettes, et les guides), la Jeunesse Étudiante Catholique (JEC), la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC), les sections juvéniles de la Société Saint-Jean-Baptiste, l’Association de la jeunesse franco-ontarienne (AJFO), l’Association provinciale des mouvements de jeunesse de l’Ontario français (APMJOF), Direction-Jeunesse (DJ) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO).

Les Jeux franco-ontariens constituent, depuis 1994, le plus grand rassemblement annuel de la jeunesse franco-ontarienne. Chaque année, au cours du mois de mai, plusieurs centaines de jeunes d’écoles secondaires de l’Ontario se rassemblent pour faire valoir leurs talents. Tous les ans, divers tournois sportifs franco-ontariens animent la jeunesse, comme le Tournoi franco-ontarien de soccer. Les jeunes ont participé à titre de bénévoles aux éditions annuelles du Festival franco-ontarien, à la lutte au sein du mouvement SOS Montfort et ont été les maîtres d’oeuvre de l’Orchestre symphonique des jeunes de l’Ontario français (OSJOF).

Youth

There are many youth and Catholic movements in Ottawa, and there has been a succession of organizations over the years: l’Association catholique de la jeunesse canadienne (ACJC), the French-speaking scouting movement (1st Notre Dame, Ottawa) and all its branches (Cubs, Scouts, Pioneers, Brownies, and Guides), la Jeunesse Étudiante Catholique (JEC), la Jeunesse Ouvrière Catholique (JOC), les sections juvéniles de la Société Saint-Jean-Baptiste, l’Association de la jeunesse franco-ontarienne (AJFO), l’Association provinciale des mouvements de jeunesse de l’Ontario français (APMJOF), Direction-Jeunesse (DJ) and la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO).

Since 1994, the Franco-Ontarian Games have been the largest annual gathering of Franco-Ontarian youth. Every year, in May, hundreds of Ontario high school students come together to showcase their talents. Every year, various Franco-Ontarian sports tournaments enliven youth, such as the Franco-Ontarian Soccer Tournament. Young people participate as volunteers in the annual editions of the Festival franco-ontarien, for the cause of the SOS Montfort movement, and were the masters of the Ontario French Youth Symphony Orchestra (OSJOF).



Les mouvements féminins

Des groupes de femmes se sont mobilisés pour obtenir la reconnaissance des droits juridiques des femmes et une nouvelle définition de la situation de la femme dans la société canadienne. Elles ont milité pour le droit de vote (mouvement des suffragettes), la tempérance, le salaire égal pour un travail de valeur égale à celui des hommes, les congés de maternité payés, la promotion fondée sur les critères utilisés pour les hommes, l’élimination du harcèlement et de l’exploitation, ainsi que contre la pauvreté et l’immoralité.

Les femmes francophones ont créé leurs organismes dès le début de la Première Guerre mondiale : la Fédération des femmes canadiennes-françaises (1914), l’Union catholique des fermières de l’Ontario (1937), qui se scinde en 1968 pour former l’Union culturelle des Franco-Ontariennes et l’Association des fermières de l’Ontario, le mouvement des Guides catholiques franco-ontariennes (1934), la Société d’étude et de conférences (1946), le cercle des femmes journalistes de l’Outaouais (1960-1993) et le Cercle des femmes (1983), la Table féministe francophone de concertation provinciale (1992) et le Réseau socio-action des femmes francophones (1989) sont des organismes qui ont regroupé des femmes francophones d’Ottawa.

Women's Movement

Women's groups have mobilized to gain recognition of women's legal rights and a new definition of the status of women in Canadian society. They campaigned for the right to vote (suffragette movement), temperance, equal pay for work of equal value to men, paid maternity leave, promotion based on the criteria used for men, the elimination of harassment and exploitation, and against poverty and immorality.

Francophone women created their organizations at the beginning of the First World War: the Federation of French-Canadian Women (1914), the Catholic Union of Ontario Farm Women (1937), which split in 1968 to form the Cultural Union of Franco-Ontarians and the Ontario Farmers' Association, the Franco-Ontarian Catholic Guides Movement (1934), the Society for Studies and Conferences (1946), the Outaouais Women Journalists Circle (1960-1993) and the Women's Circle (1983), la Table féministe francophone de concertation provinciale (1992) and the Socio-Action Network of Francophone Women (1989) are organizations that brought together Francophone women from Ottawa.



Les retraités et les aînés

Les aînés francophones ont contribué à l’épanouissement et à la vitalité de leur communauté. Ils ont été bénévoles dans les domaines de la santé et des services sociaux, de la culture et des loisirs et ils se sont préoccupé, par exemple, des questions liées aux services à domicile et au logement. Les retraités et les aînés ont mis sur pied de nombreuses associations et ont pris la place qui leur revenait dans la société, tout en participant pleinement à son évolution.

C’est à Ottawa, en 1977, qu’a été fondée la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO). La Fédération est devenue un organisme provincial regroupant plus de 16 600 aînés franco-ontariens. Le Centre Pauline Charron, auparavant le Club 60 (depuis 1963), le Centre Séraphin-Marion (depuis 1987), Retraite en action (depuis 1997) et le Rendez-vous des aînés francophones (depuis 2005) ont été des lieux de rencontres, d’échanges, de références, de consultations, de renseignements et d’activités répondant aux besoins des aînés. Les établissements tels que le Centre d’accueil Champlain, le Manoir Belcourt-Appartements Héritage, le Manoir Gallien, le Manoir St-Joseph et la Résidence Saint-Louis ont offert un lieu de résidence pour les aînés d’expression française.

Retirees and Seniors

Francophone seniors have contributed to the flourishing vitality of their community. They volunteere in the areas of health and social services, culture and recreation, and are concerned, for example, with home care and housing issues. Retirees and Elders have formed many associations and have taken their rightful place in society, while fully participating in its evolution.

In 1977, the Federation of Francophone Seniors and Retirees of Ontario (FARFO) was founded in Ottawa. The Federation has become a provincial organization with more than 16,600 Franco-Ontarian seniors. The Pauline Charron Center, formerly Club 60 (since 1963), the Séraphin-Marion Center (since 1987), Retraite en action (since 1997) and the Rendez-vous des aînés francophones (since 2005) have been meeting places, exchanges, references, consultations, information and activities that meet the needs of seniors. Establishments such as the Champlain Visitor Center, Manoir Belcourt-Appartements Héritage, Manoir Gallien, Manoir St-Joseph and Résidence Saint-Louis have provided a place of residence for French-speaking seniors.





En hommage aux francophones de l'Ontario, membres des forces armées canadiennes en temps de guerre et en temps de paix.

L'Ontario français reconnaissant

In honor of Ontario's francophone members of the Canadian Armed Forces during times of war and peace.Grateful French Ontario