Sunday, June 26, 2016

Monument de la Francophonie

Monument de la Francophonie occupies a place on île du Chanail, north of John Street in Hawkesbury, Ontario.


Monument de la francophonie de Hawkesbury,
inauguré le 28 novembre 2014

Concepteurs : Gilles Trahan et Martel & Fils Inc.
Architecte ingénieur : LRL Associés Ltée
Entrepreneur : Martel & Fils Inc.

Un merci bien spécial aux personnes suivantes :

Gilles Trahan
Yves Saint-Denis
Alain Demers
François Bazinet
Bruno Lecot
Simon Vinet
Anne Laflamme
Yves Berthiaume
Odette Charbonneau Legault

Nathalie Ladouceur
André Martel
Lionel Renaud
Sylvain Roy
André Potvin
François Cholette
Denis Lanthier
André Goyette

Merci à la ville de Hawkesbury et à
l'Association canadienne-française de l'Ontario
de Prescott et Russell







Au coeur de la francophonie

L'aménagement de ces lieux se situe par bonheur sur cette mythique île du Chenail qui vit le fondateur du pays Samuel de Champlain s'y abriter, après sa quasi-noyade dans les rapides du Long-Sault en 1613.

Cette aire commémorative et patrimoniale du Monument de la francophonie de Hawkesbury symbolise la genèse du nom Franco-Ontarien et souligne l'histoire de la communauté franco-ontarienne. Au centre, sur le pavé uni de style vieillot en forme de coeur, se déploie un lys blanc, symbole d'appartenance à la francophonie mondiale.

Une main d'homme et une main de femme représentent les Franco-Ontariens et leur acceuil chaleureux. Toutes deux largement étendues, elles se font protectrices du lys. En outre, treize tabourets qui évoquent la présence française dans les dix provinces et les trois territoires canadiens multiplient ce sens de l'acceuil aux abords du sentier ainsi qu'autour de l'aire commémorative.

Parmi ces tabourets, ceux garnis de la feuille d'érable mettent en relief le nom Canadien, terme utilisé pour désignet les premiers habitants de langue française du Canada. Les autres tabourets à la hauteur du lys représentent une première évolution du nom vers l'appelation Canadien français.

Avec l'éveil et la montée du nationalisme, après l'abject pendaison de Louis Riel en 1885, ces nouveaux patriots se désigneront à leur tour comme Canadiens français. À l'avenement de la Révolution tranquille des années 1960, quand les Canadiens français du Québec choisiront de s'appeler Québecois, ceux d'ici deviendront graduellement des Franco-Ontariens.

Toutes les composantes du Monument de la francophonie se retrouvent au pied d'un méga-drapeau franco-ontarien de 5 metres par 10 metres, installé sur un immense mât de 25 metres, symbole de la culmination de ce qu'est devenu ce peuple de noble entêtés.


(At the heart of the Francophonie

This monumnet is serendipitously located on this mythical île du Chenail where the country's founder, Samuel de Champlain, took shelter after nearly drowning in the Long Sault rapids in 1613.

This commemorative heritage area and the Monument of the Hawkesbury francophones symbolizes the genesis of the Franco-Ontarian name and highlights the history of the Franco-Ontarian community. In the center, on the old style paving stones in the shape of a heart, a white lily unfolds, symbolic of belonging to the international Francophone community.

A man's hand and a woman's hand represent Franco-Ontarians and their warm welcome. Greatly expansive, they are protective of the lily. Additionally, thirteen stools evoke the French presence in the ten provinces and three territories and multiply the sense of home along the trail and around the memorial area.

These stools, with the maple leaf, highlight the Canadian name, a term used to designate the first French-speaking inhabitants of Canada. Other stools around the lily represent the primary change of the designation to French Canadian.

With the awakening and the rise of nationalism after the abject hanging of Louis Riel in 1885, these new patriots would, in their turn, call themselves French Canadians. At the advent of the Quiet Revolution of the 1960s, when the French Canadians of Quebec chose to call themselves Québecois, those here (in Ontario) gradually became Franco-Ontarians.

All components of the Francophone Monument are at the foot of a large Franco-Ontarian flag, 5 meters by 10 meters, flown from a 25 meter mast, a symbol of the culmination of what has become this noble steadfast people.
)



Armande Berthiaume née Tittley
épouse de Noël Berthiaume
affectueusement nommée
Madame Berthiaume

(Armande Berthiaume born Tittley
wife of Noël Berthiaume
affectionately called
Madame Berthiaume
)


Jalons d'histoire à Hawkesbury

Dès la fondation du Canada (1608), Champlain veut trouver le passage vers l'Ouest et envoie Étienne Brûlé (1610), Thomas Godefroy et d'autres truchements vers le Pays d'en Haut. L'explorateur vient lui-même coucher sur l'île du Chenail le 1er juin 1613. Suivent des voyageurs et des missionaires de l'époque de la Nouvelle-France au pays des fourrures.

Les débuts du 19e siècle amènent la fondation de Hawkesbury Mills avec scieries, puis l'établissement de la population française venue du Québec après l'Acte d'Union (1840), le développement et les institutions de la ville. Si les anglophones, plus à l'aise, s'étaient établis dans le secteur McGill, les Canadiens s'installent au Chenail puis sur la grand-rue.

Incorporé en village en 1858, Hawkesbury devient ville en 1896. Sous gouvernance anglophone durant ce siècle, il y aura inversion au 20e siècle chez les édiles municipales. Il en avait été ainsi de la religion alors que les Presbytériens et les Anglicans avaient bâti leurs églises avant les catholiques qui choisissent saint Alphonse de Liguori comme patraon paroissial (1-08-1873), bien après la communauté Saint-Jean-Baptiste (1836) de l'ancienne siegneurie de la Pointe-à-L'Original.

Les travailleurs oeuvreront longtemps aux scieries puis à la papetière (C.I.P) jusqu'en 1982. D'autres industries et de nombreux commerces procurent de l'emploi à toute la population environnant. La clinique Smith, l'Hôpital Notre-Dame, le Centre Moira, les hôpitaux du Bon-Pasteur et Saint-Coeur-de-Marie seront réunis sous le vaste chapeau moderne de l'Hôpital Général en 1984.

La municipalité compte de nombreux services, un bel hôtel de ville, une riche bibliothèque, plusieurs parcs de loisirs et un vaste aréna moderne. Il demeure regrettable que l'expropriation causée par l'erection du Barrage de Carillon ait chassé les familles du Chenail. Hawkesbury s'avère toutefois une ville à la francophonie rayonnante.

(Hawkesbury's Historic Milestones

From the founding of Canada (1608), Champlain wanted to find the northwest passage and sent Étienne Brûlé (1610), Thomas Godfrey and other interpreters to the unexplored country. The explorer himself came to île du Chenail on June 1, 1613. Travelers and missionaries of the New France era followed to the fur country.

At the beginning of the 19th century with the building of sawmills Hawkesbury Mills was founded. After the Act of Union (1840) the French people of Quebec settled, contributing to the development and institutions of the city. While English speaking people were more comfortable settling in the McGill sector, French Canadians settled in le Chenail then on the high street.

Incorporated as a village in 1858, Hawkesbury became a town in 1896. In English governance in this century, there was change in the 20th century among the municipal councilors. It was that way with religion. The Presbyterians and Anglicans had built their churches before the Catholics who choose St. Alphonsus Liguori as parish patron (1-08-1873), long after St. John the Baptist community (1836) of the former siegneurie of Pointe-à-L'Original.

For a long time people worked in the sawmills and paper mills until 1982. Other industries and many businesses provided employment to all the surrounding population. Smith Clinic, Notre Dame Hospital, the Moira Centre, Good Shepherd and Saint-Coeur-de-Marie hospitals were gathered together to become the modern General Hospital in 1984.

The municipality provides many services, a beautiful town hall, a library, several leisure parks and a large modern arena. It remains regrettable that the expropriation caused by the erection of the Carillon Dam has driven families from le Chenail. Hawkesbury however hosts a radiant francophone community.
)




Aperçu de l'éducation à Hawkesbury

La famille Hamilton construit une 1re école dès les débuts de Hawkesbury Mills. D'autres s'ouvrirent à compter de 1840, toutes de langue anglaise et réunies dans l'édifice érigée 1872, à l'angle des rues Main et Atlantique, oû deux classes etaient alors réservées aux Canadiens français, mais on enseignait en anglais. Les Soeurs Grises de la Croix arrivent en 1891 et prennent charge de la 1re école française, la fameuse école Grise (Bon-Secours), déjà ouverte avec un enseignement bilingue. Plus tard connues sous le nom de Soeurs de la Charité d'Ottawa, les religieuses se retireront en 1989 après presque cent ans de précieux services.

Les écoles catholiques françaises de Hawkesbury traversérent sans révolte les 15 années (1912-1927) de l'inique Règlement 17 qui interdisait l'enseignement en français. À compter de 1914, les filles fréquentèrent (le Couvent) l'Académie du Sacré-Coeur et les garçons, (le collège) l'Académie Saint-Joseph, rue William. La venue des Frères de l'instruction chrétienne (1917-1934) contribua à l'essor de l'éducation des garçons. Les Frères des Écoles chrétiennes (1934-1966) leur succédèrent.

Les trois communautés religieuses suscitèrent de nombreuses vocations. Des laïcs dûment qualifiés viendront graduellement prendre la relève et assurer une instruction de qualité reconnue. L'école secondaire régionale vit le jour en 1952, offrit le majorité des cours en français à compter de 1969 et devint française et catholique en 1989, alors que naît le secteur français public qui bâtira les écoles Nouvel Horizon et le Sommet. Le grand réseau catholique longtemps appelé séparé, comptera les écoles Christ-Roi, L'Assomption, Marguerite-Bourgeoys, Saint-Pie-X, Paul VI, Saint-Jean-Bosco, Jean-Vanier et Saint-Curé-d'Ars.

Grandes unités et parachévement.

1969 vit l'avènement des deux grands conseils scolaires dans les Comtés-Unis, l'élémentaire catholique (CÉCPR) et le secondaire public (CÉPR). 1989 donna quatre conseils sur des bases linguistiques et 1998 livra enfin la gestion scolaire autonome à ses deux entités de langue française, le Conseil scolaire de district catholique de l'Est ontarien et le Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario.

(Overview of Education in Hawkesbury

The Hamilton family built a 1st school at the founding of Hawkesbury Mills. Others were opened from 1840, all English-language and met in the building érigéen 1872 at the corner of Main and Atlantic streets, where two classes were then reserved for French Canadians. But were taught in English. The Grey Nuns of the Cross arrived in 1891 and took charge of the 1st French school, the famous Grey School (Bon Secours), already overte with bilingual education. Later known as the Sisters of Charity of Ottawa, they retired in 1989 after almost a hundred years of valuable service.

The French Catholic schools Hawkesbury went without revolt for 15 years (1912-1927) of the unrighteous Regulation 17, which forbade teaching in French. Beginning in 1914, girls frequented the Academy of the Sacred Heart (Convent) and boys attended St. Joseph Academy (college) on William Street. The arrival of the Brothers of Christian Instruction (1917-1934) contributed to the development of education for boys. The Christian Brothers (1934-1966) succeeded them.

The three religious communities provided many vocations. Duly qualified lay people gradually took over and ensured a recognized quality education. Regional High School began in 1952, offering the majority of courses in French from 1969 and became French Catholic in 1989, while the French public sector built schools and the New Horizon Summit. The great Catholic network, for a long time called separate, consisted of Christ the King School, L'Assomption, Marguerite-Bourgeoys, St. Pius X, Paul VI, St. John Bosco, Jean Vanier and Holy Curé of Ars.

Great Unity and Completion

1969 saw the advent of two major school boards with the United Counties Catholic Elementary (CÉCPR) and Public Secondary (CEPR). 1989 gave four boards based on linguistics and and 1998 finally gave the autonomous school management to its two French entities, the Catholic School Board District of Eastern Ontario and the Public School Board of Eastern Ontario.)