Thursday, June 16, 2016

Bélanger Thériault Monument

The Bélanger Théreault Monument occupies a place at the south west corner of Avenue de Buckingham and Rue Fall in Buckingham, Québec.









HOMMAGE À THOMAS BÉLANGER ET À FRANÇOIS THÉRIAULT

Ce monument commémore le caractère exceptionnel de la confrontation du 8 octobre 1906, le premier conflit ouvrier québécois et canadien où il y a mort d'hommes. Les employés de la compagnie James Maclaren, qui veulent obtenir des salaires et des condition de travail équitables, organisent l'Union internationale des ouvriers de Buckingham pour faire valoir leurs demandes. L'employeur décrète alors un lock-out, rejette toutes les offres de médiation et fait appel à une armée privée pour briser la résistance ouvrière. C'est ainsi que le lundi 8 octobre, en début d'après-midi, sur le bord de la rivière du Lièvre, quelques centaines d'ouvriers essaient de convaincre des confrères à cesser le travail. En face d'eux, armée et retranchée dans les hauteurs de la pinède, se trouve une quarantaine d'hommes de la « Thiel Detective Service ». La fusilage qui suite entraîne dans la mort Thomas Bélanger et François Thériault et blesse plusieurs autres dirigeants syndicaux. Ahuris, les ouvriers montent à l'assaut et mettent en fuite les fiers-à-bras de la Thiel. À la suite de cette altercation, le maire de la ville et gérant de la compagnie demande l'intervention de la milice et de l'armée. L'occupation militaire ne dure que deux semaines : celle des cœurs et des esprits perdure encore de nos jours.

Source: Pierre Louis Lapointe

(TRIBUTE TO THOMAS BELANGER AND FRANÇOIS THÉRIAULT

This monument commemorates the exceptional nature of the confrontation of 8 October 1906, the first Canadian and Quebec labor dispute where men were killed. Employees of the company, James Maclaren, who wanted to get fair wages and working conditions, organized the
International Union of Buckingham Workers to assert their claims. The employer then decreed a lockout, rejected all offers of mediation and appealed to a private army to break the workers' resistance. Thus, Monday, October 8, in the early afternoon, on the edge of the Lièvre River, a few hundred workers tried to convince colleagues to stop work. In front of them, armed and entrenched in the hills above the pine forest, were located about forty men of the "Thiel Detective Service". The following fusillade caused the deaths of Thomas Bélanger and François Thériault and wounded several other union leaders. Bewildered, workers climbed to the assault and put to flight the strong-arm of the Thiel. Following the altercation, the mayor of the city and the company manager requested the intervention of the militia and the army. The military occupation lasted only two weeks: that of hearts and spirits still continues today.

Source: Pierre Louis Lapointe
)

Ce monument est un don de la Fédération des travailleurs
et des travailleuses du Québec. Le projet, coordonné par
monsieur Dino Lemay, est le fruit d'une initiative
de monsieur Gille Paquette.

Son intégration au cœur de la place du Vieux-Marché fut appuyée
par la conseillère municipale du secteur de Buckingham,
madame Jocelyne Houle.

L'œuvre monumentale présentée sous la forme d'une
installation environnementale est signée par l'artiste Pierette Lambert
et réalisé par Soudure Fertal Inc.


Inaugurée le 7 septembre 2006 par le maire de Gatineau, monsieur Marc Bureau
et monsieur Henri Massé, président de la FTQ,
en présence de dignitaires et d'invités.


(This monument is a gift from the Federation of Workers
in Quebec. The project, coordinated by
Mr. Dino Lemay, is the result of an initiative
of Mr. Gille Paquette.

Its integration in the heart of the old market was supported
by Buckingham Councillor,
Jocelyne Houle.

The monumental work presented in the form of an
environmental installation was designed by artist, Pierette Lambert
and constructed by Soudure Fertal Inc.


Inaugurated on September 7, 2006 by Gatineau Mayor Marc Bureau
and Mr. Henri Massé, president of FTQ,
in the presence of dignitaries and guests.
)



ILS ÉTAIENT DEUX

(THEY WERE TWO)

ILS ÉTAIENT CENT

(THEY WERE A HUNDRED)