The plaque dedicated to Alfred Garneau with the poem, 'La Rivière' rests on a large rock on the pathway north of the Rideau River in New Edinburgh Park.
POETS' PATHWAY
LA RIVIÈRE
Alfred Garneau (1836-1904)
C'est une forte berge, au large flanc de glaise,
Abruptement taillée ainsi qu'un falaise!
Le Rideau passe au bas, riant sous son flot noir.
D'ici, le long des eaux je puis apercevoir
les roseaux alignés comme une palissade,
Où crie, à pointe d'aube, un grand héron maussade.
Étroite, la rivière a du moins son attrait
D'onde mouvante, avec, entrant sous la forêt,
Tous ses enfoncements, pareils à des alcôves,
Qu'achèvent de fleurir, au bord, les glaïeuls mauves.
L'on a pour horizon des blés, point de lointain
Que le ciel, et dans l'eau son mirage incertain.
Le Parcours des poètes rend hommage aux poètes du Canada, en particulier à ceux qui ont marqué l'histoire d'Ottawa, et aux paysages qui les ont inspirés. Il commémore l'heritage littéraire des « Poètes de la Confédération » et de poètes francophones de la même période - les premières voix distinctes de la tradition canadienne.
POETS' PATHWAY
THE RIVER
Alfred Garneau (1836-1904)
It is a strong bank, with a wide clay side,
Abruptly cut like a cliff!
The Rideau passes below, laughing under its black flow.
From here, along the waters I can see
the reeds lined up like a fence,
Where cries, at dawn, a great sullen heron.
Narrow, the river at least has its attraction
Of moving waves, with, entering under the forest,
All its recesses, like alcoves,
Let the purple gladioli finish flowering at the edge.
Our horizon is wheat, no more distant
Than the sky, and in the water its uncertain mirage.